Recul des prix de l'immobilier dans l'ancien et ralentissement de la hausse dans le neuf
Selon le baromètre des prix LPI Seloger, la baisse des prix est amorcée dans l’ancien. En octobre, la baisse des prix constatée au cours des 3 derniers mois a été plus rapide qu’à l’habitude : - 0.6 %, le recul se poursuivant à un rythme 3 fois plus rapide qu’il y a un an.

Ce sont les prix des maisons qui fléchissent le plus (- 1,7 % au cours des 3 derniers mois), pour le 3e mois consécutif. Alors que les prix des appartements dont la progression ralentit depuis le début de l’été n’augmentent que très légèrement (+ 0,1 % au cours des 3 derniers mois). Ainsi, le rythme d’augmentation des prix signés mesuré sur un an était de + 3,9 % en octobre, contre + 4,5 % il y a un an à la même époque.
Sur un marché en récession, la hausse des prix des logements neufs ralentit également. En octobre, après une année de freinage, le rythme de progression des prix mesuré sur un an n’est plus que de + 2,1 %, contre + 3,2 % en décembre 2017.
Coup de frein sur les prix dans les grandes villes
En octobre, les prix signés ont reculé (au cours des 3 derniers mois et/ou sur un an) dans plus de la moitié des grandes villes.
Par exemple les prix baissent depuis le printemps, après l’embellie de 2017, dans de nombreuses villes de 100 000 à 200 000 habitants (comme Amiens, Brest, Mulhouse ou Tours) où la demande n’a pas réussi à rebondir, en dépit des conditions de crédit qui lui sont proposées. Et maintenant, la hausse des prix ralentit dans la plupart des villes de plus de 200 000 habitants qui, jusqu’alors, avaient connu les progressions les plus soutenues : comme à Lyon ou à Paris où le freinage est sensible depuis le début de l’été. Mais aussi à Lille ou à Reims où le ralentissement est spectaculaire depuis juillet.
Néanmoins, certaines villes font encore exception. Le rythme de progression des prix reste très rapide (plus de 11 % sur un an) à Bordeaux et à Rennes.
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