Immobilier : les prix résistent malgré une activité grippée
Le marché de l'immobilier ancien est en panne depuis le début de l'année, selon le baromètre LPI-Se Loger : le nombre de compromis est en recul de 2,4 % sur un an et la marge de négociation remonte à 4,2 % tous biens confondus. Les prix continuent toutefois d'augmenter.
Selon le baromètre mensuel LPI-Se Loger, les prix des appartements anciens continuent d'augmenter mais le rythme s'est indéniablement ralenti depuis le début de l'année : + 0,7 % au cours des trois derniers mois, contre + 1 % en 2017 à la même époque. En revanche, les prix des maisons reculent pour le 7e mois consécutif (- 0,1 % en février). Dans l'ensemble, la hausse des prix signés atteint encore + 4,3 % sur un an. Parmi les villes suivies par l'observatoire, les prix signés ont encore progressé de façon importante au cours des trois derniers mois à Nantes (+ 3,5 %, 3 268 €/m2), Nice (+ 3,3 %, 4 332 €), Toulon (+ 3,2 %, 2 660 €). A Paris, où la hausse des prix est désormais de 8 % sur un an (+ 2,6 % au cours des trois derniers mois), les prix ont dépassé les 10 000 € / m2 dans 7 arrondissements et s'en rapprochent dans 3 autres. Le marché de l'ancien est néanmoins grippé depuis le début de l'année. Malgré un léger rebond en février, le nombre de compromis signés est en recul de 2,4 % sur un an glissant. Les acheteurs retrouvent donc un pouvoir de négociation. Le taux de marge remonte à 4,2 % (3,5 % pour les appartements et 5,2 % pour les maisons).
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