Immobilier ancien : les vendeurs modèrent leurs ardeurs
Le baromètre LPI-Se Loger confirme un allègement des tensions sur les prix des appartements anciens.

En février, les prix des appartements anciens proposés à la vente ont quasiment stagné (+ 0,1 %), après avoir doucement reculé les trois mois précédents, selon le baromètre mensuel LPI-Se Loger. Les prix signés sont restés stables au cours des trois derniers mois. "Sans espoir d'un prochain rebond de la demande, les offreurs révisent leurs offres de prix, bien au-delà de ce qui se constate habituellement pendant l'hiver", affirme le professeur Michel Mouillart, porte-parole de l'Observatoire. Le rythme annuel de progression des prix signés s'est donc affaibli de nouveau : + 3,4 % sur un an, contre + 4,4 % il y a un an à la même époque.
Le ralentissement de la hausse des prix des appartements anciens s'observe dans la quasi-totalité des grandes villes suivies par l'Observatoire. Cependant, les hausses sur trois mois sont encore vives au Havre (+ 8,1 %, 1 910 € / m2), à Grenoble (+ 6,4 %, 2 573 € / m2), à Paris (+ 2,2 %, 10 346 € / m2) et à Lille (+ 2 %, 3 072 € / m2).
S'agissant du marché des maisons, à l'inverse des appartements anciens, le rythme de hausse des prix s'accélère : + 4,4 % au cours des trois derniers mois et + 3,9 % sur un an, contre + 3,1 % en février 2018.
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