Immobilier ancien : la hausse des prix ralentit

Dans près de la moitié des villes suivies par l'Observatoire LPI / Se Loger, les prix de l'immobilier ancien baissent.

Le ralentissement de la hausse des prix de l'immobilier ancien se poursuit, selon le dernier baromètre LPI / Se Loger, lequel constate également que, "sur de nombreux territoires, la demande fléchit et les vendeurs doivent réviser leurs ambitions ou risquer un accroissement des délais de vente, voire la perte des acheteurs". Selon le professeur Michel Mouillart, porte-parole de l'Observatoire, "le maintien des tensions dans quelques agglomérations ne suffit plus pour contrebalancer la tendance baissière des prix qui se constate par ailleurs".

Dans près de la moitié des grosses agglomérations et villes moyennes, les prix signés baissent (notamment sur 3 mois : - 6,8 % à Lille, - 5,2 % à Saint-Etienne et - 5,1 % à Toulon ; sur un an : - 12,3 % à Cherbourg, - 12 % au Mans, - 6,3 % à Perpignan). Au niveau national, fin juin, le rythme d'augmentation des prix signés était de + 1,5 % sur les trois derniers mois et de + 4 % sur un an (contre + 4,6 % à la fin de l'été 2017). Les évolutions sont respectivement + 2,2 % et + 3,5 % pour les maisons, + 1,1 % et + 4,4 % pour les appartements.

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